Sommaire
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A l'entrée du Parc National W Niger |
La
dynamique de développement des ressources de la nature jouit à
l'époque primitive d'un tempérament d'équilibre et d’interaction
naturelle. L'évidence de la répartition des espèces biologiques
sur l'environnement écologique, leur réaction, leur relation
réciproque des forces qui les gouvernent et autres phénomènes
réciproques font l'objet de divers analyses et interprétations
scientifiques. Quand bien même des menaces réelles s'observent sur
la disparition voire l'extinction de plusieurs espèces des
écosystèmes fauniques et floristiques de part et d'autres des
régions géographiques du monde.
De nos
jours, la dégradation de l'environnement (par la dualité des
facteurs tant climatiques qu'anthropiques) génère des espaces
squelettiques hostiles au développement de toute forme de vie. Du
coût, la notion d'adaptation fait place aux espèces souffreteuses
qui donnent naissance à un écosystème nouveau.
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Piste principale du PNWN |
Les
conditions très inquiétantes de l'environnement de la zone
sahélienne d'Afrique, exposent aujourd'hui un peuplement de faune et
flore rare et concentré dans les parcs et autres réserves en
patrimoine biologique de l'humanité. Cette ressource insuffisante
reste un domaine privilégié des mouvements écologistes, l'UNESCO,
scientistes, ONG, les gouvernements etc. A cet effet, la gestion des
parcs et réserves de la biosphère s’établit suivant un
classement en catégorie de l'UNESCO. Cette gestion est régit par
l’établissement d'une législation claire et applicable
sous-tendue par une volonté politique affirmée, des mesures
draconiennes de restriction de conservation et de protection des
ressources ainsi que des initiatives ou plans d’aménagement. La
réserve de biosphère transfrontalière du Parc
W est une illustration parfaite d'un
domaine très convoité par la pression anthropique couplée à la
péjoration climatique. Enfin, la partie nigérienne du Parc
W a plus de notoriété
internationale y égard aux multiples efforts de gestion
conservatoire, d'attachement à la valeur qu’éprouvent les agents
forestiers nigériens contre toute attraction néfaste sur
l'environnement du parc.
I. Présentation du Parc transfrontalier W
Le Parc transfrontalier de W a hérité de
cette dénomination par le tracé en méandre w
du fleuve dans la partie Sud dudit parc. Ce dernier est une Réserve
de Biosphère Transfrontalière d'une superficie d'environ 1.000.000
ha, répartie en composante entre le
Niger (220.000 ha),
le Burkina Faso (250.000 ha)
et la République du Bénin (550.000
ha).
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Carte OpenStreetMap du Parc NW
1.1 Localisation du Parc National W: Composante nigérienne
Situé
dans la partie Sud-ouest du Niger à 150 km de la ville de Niamey, le
Parc
National
de W
Niger
couvre une superficie de 220.000 ha
soit 0,2% de la superficie totale du territoire nigérien et est
orientée entre la latitude 11°54’ et 12°35’nord et en
longitude 2°04’ et 2°50’ Est. Cette portion du Niger, est
limitée au nord par la rivière de Tapoa,
à l’Est par le fleuve Niger,
au sud par la rivière de Mékrou
et enfin à l’ouest par la frontière du Burkina Faso.
Ce parc
est subdivisé en quatre parties à savoir :
- la
partie Nord du RBWN situé dans la région de Kouré et du Dallol
Bosso Nord appélée zone de Girafe, constitue le sanctuaire du
dernier peuplement de girafe d'Afrique (Zone
de transition du parc) ;
- la
rive gauche du Fleuve qui est classée en 1962 comme Réserve
Partielle de Faune de Dosso RPFD
(Zone de transition du parc) ;
- la
partie Ouest appelée (Zone tampon)
comprise entre les rivières de
Diamangou et Tapoa est classée en 1962 comme Réserve Totale de la
Faune de Tamou RTFT ;
- et la
partie sud de la RBWN a été classée Parc National du W depuis 1954
comme le Noyau Centrale de la Réserve
(cf. Carte n°1).
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